QUATRAINS ANIMALIERS ANONYMES DES XVIe ET XVIIe SIECLES (I)
Tant te méfieras des vaches
Que de tes ennemis les pires ;
Elles ont, fourches pour trahir,
Sabots en forme de hache.
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Songe, ô mortel, au bruit de tes pas
pour affirmer ton humaine engeance.
Si derrière toi tu sens mais n’entends pas,
un chat te suit de sa muette présence.
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Force pucelles aux joues rosées
plus que preux chevaliers sont braves,
pour se saisir et par la suite oser,
D’un vil crapaud baisoter la bave.
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A courir après corne de licorne
Pour forger la pierre philosophale
Don Rémy, grand clerc de Livorne,
N’a rejoint que sa pierre tombale