QUATRAINS ANIMALIERS ANONYMES DES XVIe ET XVIIe SIÈCLES (III)
Que d’un rien elle rétrécisse,
Et elle disparaît dans le néant,
La puce d’eau qui pourtant,
Brouille le miroir du narcisse.
Il existe dit-on en pays d’Orient
Etrange et folle bête biscornue
Que les enfants chevauchent riant
Si folie leur prend de piquer vers l’inconnu.
Dans une grotte où il se tenait cantonné
Auprès d’un bouc de belle prestance
Sa raison Descartes ne put gouverner
Face dit-on, à l’infernale pestilence.
C'est faire insulte aux vipères
que de les comparer à certaines mégères ;
car si nous ignorons la langue des premières,
celle des secondes nous est de trop familière.