QUATRAINS ANIMALIERS ANONYMES DES XVIe ET XVIIe SIECLES (V)
Tel chien ressortant de vespres,
de récente bastonnade perclus,
saboulant comme sous la lèpre
court vers son maître, tête perdue.
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Voici ce jour d'hui le causement de mon ire :
Jamais ne trouverai plus de raison à la vie,
mesmement y passerai-je mon temps à l'envi,
que le loir en hivernage en trouve à dormir.
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Les marins racontent, des confins du monde
étrange bête à tête plate et fesses rondes,
comme si Dieu, pour sa création
s'était entraîné là à un brouillon.